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Grevenbroekmuseum vzw

 

Het Grevenbroekmuseum


Chers visiteurs,

Soyez les bienvenus dans le musée de Grevenbroek.

D'abord, nous vous raconterons quelque chose de cette maison et de leur habitants.
Cette demeure a été construite en 1883 par la famille Simons, qui était une famille de Teuten. Cette famille avait aussi une tannerie.

Les Teuten étaient des marchands ambulants. Chaque année du printemps à l'automne, ils sont allés aux Pays-Bas et en Allemagne pour faire le commerce du cuivre et des textiles.
Ils créaient des compagnies et vendaient à crédit.

La famille Simons n'avait pas de descendants et elle a donné toute sa propriété à l'assistance publique.
En 1913 monsieur Schellens a acheté la maison et le parc et a fait construire un atelier de tissage.
Les bâtiments ont été démolis aux années soixante-dix.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, cette demeure et le parc ont servi de quartier général à la seconde armée britannique sous le commandement de général Dempsey.
Le dessin au dessus de la porte d'entrée a été publié dans un hebdomadaire anglais et a été envoyé ici par le général Dempsey.

En face de la porte d'entrée on voit un plan relief de notre ville. Au milieu on voit le ruisseau "De Warmbeek" ou les premiers agriculteurs ont trouvé des terres fertiles. Ils ont mis leurs demeures près de cette petite rivière. Le nom "Achel" provient des mots germaniques "aa" et "loo", qui signifient respectivement "l'eau" et "la forêt".
Mais d'abord nous allons remonter dans le temps. Dans les vitrines on voit des fossiles qu'on a trouvés dans notre province. A gauche on trouve les fossiles les plus vieux.
De l'âge de la pierre on voit quelques moulages de crânes. L'homme de Neanderthal s'est éteint il y a cinquante mille ans. L' homme de Cro-Magnon a ensuite apparu en Europe, il y a plus de 35.000 ans. Lui aussi a fait la chasse au gros gibier.

Pendant la dernière période glaciaire, la calotte polaire s'est étendue jusqu'à Nijmegen aux Pays-Bas. Dans notre ville les premières traces d'habitation datent de l'âge du renne, c'est à dire du paléolithique supérieur ou il y a 10.000 ans. De l'âge du renne on voit quelques os d'un ours des cavernes et une dent de mammouth. Le paysage était ouvert à cause du temps froid. Les hommes suivaient les troupeaux et vivaient dans des tentes. Les instruments de chasse et les outils taillés dans du silex étaient plutôt lourds.
A la période suivante, le mésolithique, le climat devenait plus tempéré. On voit des fagnes et plus d'arbres à feuilles. L' arc, la nasse et l'épieu d'anguilles sont introduits. Les hommes font la chasse aux oiseaux aquatiques, comme aux canards et ils vont à la pèche.

Au néolithique, dès 4.000 ans avant Jésus-Christ, il y avait l'introduction de l'agriculture dans notre région. Le blé et aussi les poteries sont introduits. Les hommes abattent les arbres et par conséquence le paysage redevient ouvert. Dans l'armoire on voit des haches polies et des pointes de flèche bien finies.
A l'époque suivante le bronze est introduit. C'est l'âge du bronze. Des caravanes commerciales apportent ce nouveau métal pour faire des armes, des outils et des ornements.

C'est aussi l'âge de la culture des champs d'urnes. Les corps humains étaient incinérés, les ossements étaient ramassés dans une urne et étaient alors enterrés dans des buttes.
Ensuite les tribus celtes envahissent notre région. Cette période est appelé l'âge du fer. A cette époque on avait appris à extraire le minerai de fer et chaque localité avait ses fours et son forgeron.

En 57 avant notre ère, Julius Caesar envahit notre région. Les Romains introduisent une toute autre façon de vivre, avec des demeures somptueuses en briques, couvertes de tuiles, avec des bains et même avec le chauffage central.
Sur l'armoire on voit une amphore pour préserver des liquides et qu'on piquait dans le sol d'une cave. Dans l'armoire on voit une statuette qui représente le dieu romain Pan, quelques idoles, une bouteille en verre et des poteries.

Les Romains sont chassés par les Francs, qui venaient de l'est. Dans la caisse en verre on voit le squelette d'un guerrier franc qui était enterré avec toutes ses armes au sud de notre province. Il s'était cassé la clavicule et il en avait guéri. On voit aussi une lance et une épée aiguisée à un côté.
Nous arrivons ensuite au moyen-âge. A cette époque c'était une coutume pour les rois francs de donner des domaines aux abbayes qui avaient christianisé la région. Et notre région devenait alors la propriété du chapitre de Saint Servais à Maastricht.

A cause de la distance, le chapitre nomme un gérant, Willem van Boxtel. Ce gérant construit une tour de défense au marécage.
En 1338 il parvenait à se faire indépendant de l'abbaye et le domaine de Grevenbroek est devenu une seigneurie libre. Mais la région avait encore fait partie de l'Empire Allemande.
Cela ne dure qu'à 1401, quand il y avait une dispute frontalière avec Neerpelt, le village voisinant. Le prince-évêque de Liège envoie ensuite les milices des cités de Looz. Le village de Achel et la ville de Hamont sont incendiés et la tour de défense est assiégée. Cela finit par une défaite pour nous et le prince-évêque annexe Grevenbroek à son pays, la principauté de Liège. C'est comment nous avons perdu notre indépendance.

Dans l'an 1425 le prince- évêque fait construire un grand château fort à 500 m de la tour. Ce château avait de triples fossés et de triples remparts et couvrait une superficie de plus d'un hectare à l'intérieur des fossés. En 1702, pendant la guerre de la Succession d'Espagne, ce château est assiégé par le duc de Marlborough. Il est le commandant des forces alliées qui luttaient contre les armées de Louis XIV, le roi soleil. Les mercenaires suisses du roi se sont rendus. Le château est ensuite démoli.
Louis XIV voulait étendre son territoire. Ses troupes utilisaient le château pour se retrancher et c'est la raison pour laquelle Marlborough l'a fait sauter.

Dans la chambre suivante on voit quelques maquettes. La première maquette représente un vieux moulin. Les paysans étaient contraints à y laisser moudre le grain par le meunier. A l´époque française on ne reconnait plus ce droit ancien et puis le moulin n´était guère utilisé. Il était ensuite détruit pendant une tempête en 1801. La deuxième maquette nous montre Koekhofs, un hôtel de dételage sur la route Liège – Bois le Duc. Le roi autrichien Joseph II y avait séjourné. On a démoli cet hôtel dans les années trente.
Dans la dernière salle on voit la grande maquette de la vieille ville de Hamont, comme elle s'est présentée en 1750. A cette époque l'élevage des moutons était très important et on utilisait le fumier sur les champs autour de la ville. On n'avait pas encore introduit l'engrais chimique.

De l'époque française on voit quelques lettres originales dans l'armoire.
Le docteur Mathijssen, l'inventeur du plâtre, a aussi habité à Hamont.

Dans la première armoire on voit des objets de Thomas Watson, un sculpteur d'origine anglaise qui a travaillé pour plusieurs églises dans notre région.
Dans les années 1840 on a creusé le canal de la Meuse-Escaut. Après cela on a construit des systèmes d'irrigation. Cela était une méthode de fumage avec du limon, par laquelle on transformait la bruyère en prés de fauchage. La récolte des foins était alors devenue plus importante. Dans l'armoire on voit des outils pour entretenir les fossés.
Et puis, on a construit de nouvelles routes, des voies ferrées et finalement des usines dans notre région.

En 1915 les Allemands ont construit un barrage en fil de fer barbelé tout au long de la frontière néerlandaise. Il était sous haute tension électrique. Les Allemands ont fait cela pour arrêter des espions et pour éviter que de jeunes volontaires belges pouvaient échapper et se diriger au front.

Pendant la deuxième guerre mondiale, quelques bombardiers alliés se sont écrasés dans les deux villages, ce qui est illustré sur les étagères de la dernière armoire.
On a recherché l'histoire du bombardier Stirling anglais qui s'est écrasé à Achel au mois de juin 1943. Cet avion de bombardement avait été touché à la queue par les coups de feu d'un avion de chasse allemand. Le bombardier a ensuite tourné comme une toupie. Le pilote a pu sauver son équipage, mais aussi les habitants au centre du village. Avant de heurter le sol, l'avion a explosé, car il portait encore toutes ses bombes. Le pilote et le navigateur n'ont pas survécu. Le mécanicien et le marconiste ont visité le musée plusieurs fois. Les familles retournent encore chaque année.

Le deuxième avion était un bombardier du type Lancaster et s'est écrasé dans un marécage. Les Allemands n'ont pas réussi à le récupérer. Sur l'étagère on voit aussi une lettre d'adieu d'un officier à sa femme et à ses enfants. Il avait demandé à ses compagnons de l'envoyer à sa femme s'il ne retournerait pas de sa mission. Il y a dix ans, les deux enfants d'autrefois ont visité le musée.

Le régiment Suffolk, qui a libéré la ville de Hamont en septembre 1944, a prêté un uniforme militaire anglais de leur propre musée à Burry St.-Edmunds au musée Grevenbroek. Le régiment KOSB, qui a libéré Achel, nous a donné une reproduction d'une peinture avec la signature du peintre. Cette peinture représente la fondation du régiment KOSB.
Au mur on voit aussi quelques lettres originales de général Dempsey. Une de ces lettres traite de l'oie ou la mascotte de la 2ième Armée, qui était passée à la casserole par les Allemands à la fin de la guerre.
Dempsey1944Achel1HRfam DericksGeneraal Dempsey voor het Simonshuis